vendredi 31 décembre 2010

// NICK CAVE & THE BAD SEEDS - Death Is Not The End

Nick Cave, Blixa Bargeld (Einstürzende Neubauten), Shane MacGowan (chanteur des Pogues), Thomas Wydler (sombre musicien suisse), et une tripotée de gonzesses telles que PJ Harvey, Anita Lane ou...Kylie Minogue (?!!!!!) vous souhaitent de bonnes fêtes de fin d'année avec cette jolie reprise de Bob Dylan, tiré du Murder Ballads de 1996: http://www.deezer.com/listen-3093308


Et souvenez-vous: la mort n'est pas la fin...

Allez bises. Peut-être à l'année prochaine...

EDIT: 100 èmes post de l'année 2010, c'est pas mignon? (on va vous faire croire qu'on a pas fait exprès...)

// MOGWAI - Christmas Steps (live)

Noël et ses chants à la con, sa consommation à tout-va, ses gens excités, son temps de merde,...mais y'a aussi une sacrée chanson de Mogwai.
Dommage que le violon soit un peu fort sur la fin...

mercredi 29 décembre 2010

// KARMA TO BURN - Jimmy Dean & Waiting on the Western World (live)

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C'est toujours un plaisir de revoir les Karma To Burn. Encore plus quand il s'agit d'un titre tout beau tout chaud... en live et en bonne qualité SVP... "Jimmy Dean"


Pour ceux qui seraient déstabilisés, les Karma ont bien embarqués avec eux le chanteur de Year Long Disaster alias Sir Daniel Davies (et accessoirement fils du frontman des Kinks).
Même si je reste toujours perplexe quant à l'ajout d'un quatrième hommes (était-ce vraiment bien nécessaire?) il faut bien avouer que ce nouveaux titre dépote pas mal...  En attendant, petite gâterie de noël avec un live de Waiting on the Western World, gros titre du dernier album.


Bien à vous,

Monsieur J

dimanche 26 décembre 2010

// LEMMY - 49% Motherfuker, 51% Son of a bitch


 Sorti le 2 décembre 2010, 
réalisé par Gregg Olivier et Wes Orshoski


 Ca y est, ce putain de documentaire est sorti et s'annonce déjà comme un indispensable pour tout bon fan de Motörhead. "Lemmy - 49 % Motherfucker , 51 % Son of Bitch"
Constat rapide, Lemmy est bien fidèle à lui même avec ses verrues, son chapeau et surtout sa voix semblable à un moteur de V8. Souvent incompréhensible pour les non anglophones (même  les ENGLISH sont obligés de le sous-titrés quand il parle, véridique) son régime JACK DANIEL plus MARLBORO ne trompe personne.
Quand il ne boit pas un verre au bar mythique Rainbow entre des tournées, Lemmy joue aux jeux vidéos avec son fils (!) ou fait la cuisine... ça casse le mythe, mais c'est pourtant la grande sincérité du personnage qui crève l'écran. Lemmy ne joue pas à un rôle, il reste fidèle à son éthique depuis des années. Il aurait pu être le pompiste de son bled paumé au Royaume-Uni mais fait ce qu'il sait faire : jouer du rock n'roll dans des groupes cultes. The Rocking Vickers, Hawkwind (où on l'a viré parce qu'il prenait du speed),  et depuis longtemps maintenant Motörhead. On peut donc le voir tranquillos en train de faire ses "courses" en plein 'frisco à Amoeba Music... Comme un putain de quidam quelque-conque  alors que la gérante du magasin ne peut s'empêcher de lui offrir son propre coffret blanc des Beatles. "Pour la bonne cause du rock n'roll", dixit la dame.
En outre, il aime déblatérer sur ses sujets favoris autour d'un verre en compagnie de types louches. On le voit donc parler plus amplement des femmes (Lemmy ne l'a jamais caché, il joue pour la chatte), de sa passion pour l'imagerie militaire (il possède une impressionnante collection de couteaux) mais aussi des Beatles, Hendrix, Elvis, Little Richards (beaucoup). Tous ces groupes ou figure de proue qu'il n'a jamais caché admirer... Bref que du gros mais surtout ... ne lui balancez pas le sujet des Stones: "On disait souvent que c'était les Rolling Stones les durs et les Beatles les tapettes. Alors que les Stones venaient de Londres et les Beatles de Liverpool. C'était les Beatles les vrais durs... Putain... Liverpool?!"
Toutes ces anecdotes qui me font apprécier Motörhead, Lemmy et son fucking Rock'n'roll...
En bref un dvd monstrueux pour tout bon fan qui se respecte, 2 heures d'interventions avec la crème de la crème. Une liste longue comme un bras qui l'admire et qui en ont toujours une bonne à raconter sur le personnage (ses potes Dave Grohl, Henry Rollins,Slash, les Metallica...). Sur ce, je laisserai donc un fan aperçu dans le dvd pour conclure:
"si on balançait une bombe atomique sur le monde, les seuls survivants seraient  probablement Lemmy et des cafards. Rien d'autres" THANKS 
NOTE: apparemment la formule s'appliquerait aussi à Keith Richards. Tant pis.



Monsieur J

jeudi 23 décembre 2010

// NEUROSIS - Through Silver in Blood


Sorti en 1996 chez Relapse Records

Là où le skeud Souls at Zero nous avait collé une bonne grosse gifle en 1992 , Through Silver In Blood ne vient qu'asseoir la suprématie du géant Neurosis... On redécouvre en effet avec plaisir les bases déjà posées par les premiers méfaits, à ceci près que cette fois ci le groupe se veut encore plus violent, apocalyptique.  Imaginer un skeud pareil en 96... pas pour rien que cela influencera toute la vaste vague post-core (Isis, Cult Of Luna en fer de lance) ! Through Silver In Blood regorge en effet d'idées lumineuses, inattendues avec des arrangements riches et variées  . La bande n'hésite  pas à utiliser de nombreux instruments, comme la cornemuse (?!) sur "Purify" ,ou du piano à queue dans un chaos le plus total. La profondeur des chansons reste en effet l'une des qualités indéniable du groupe comme sur l'intro funeste du mastodon "Aeon"... La missive monte crescendo jusqu'à une fin dantesque et tribale. Une fin qui personnellement ne m'a jamais relevé. 
Seules quelques accalmies samplées ("Rehumanize" et "Become the Ocean" ) maintiennent l'atmosphère poisseuse et nous apportent un nouveau souffle avant certaines perles éprouvantes. Le point d'orgue étant le monument "Locust Star" avec ses nombreuses voix qui s'entremêlent dans une barbarie totale et contrôlée ...
Neurosis nous propose donc un brûlot sanglant, catharsis; pour découvrir (peut être) l'impressionnante discographie du groupe et son ambiance unique... Malsain à souhait, Through Silver In Blood est définitivement l'un de ces CD dur à apprivoiser, à ne pas faire écouter à toutes les oreilles... Certains en resteront d'ailleurs au stade du choc..

lundi 13 décembre 2010

// SCREAMING TREES - Uncle Anesthesia


Sorti le 29 janvier 1991 sur Epic

Début des années 90 – Etat de Washington, USA.

Bien loin de l’importance des Nirvana, Pearl Jam et autres Soundgarden, les Screaming Trees ont aussi fait partie du phénomène « grunge » mais dans une moindre influence, passant parfois pour des oubliés.
Uncle Anesthesia est le premier pas du groupe sur une major, avec l’aide précieuse de Chris Cornell (finances, production...). Ce nouveau méfait reste considéré par certains comme leur meilleur, mais il ne parvient pas à décoller dans les ventes. De plus que la situation empirait entre les membres, quitte à se foutre violemment sur la gueule… Le disque est pourtant bien abouti et son potentiel est insufflé d’une fraîcheur sympathique dans ce mélange rock-psyché-hard superbement taillé pour trainer son cul en pick-up dans la chaîne des Cascades comme un bon Jimmy (Bed Of Roses ; Story Of Her Fate ; Ocean Of Confusion…). Les structures emportent par leur fluidité et leurs aspects mélodiques. Même les passages les plus sombres évitent d’être plombant car le chant de Mark Lanegan, bien que noir et énigmatique, apaise par son côté aérien (Before We Arise ; Closer ; l’hispanisant Disappearing).

jeudi 9 décembre 2010

// BLACK REBEL MOTORCYCLE CLUB - Take Them On, On Your Own


Sorti le 25 août 2003 sur Virgin America

Un second opus aussi bon que leur premier effort éponyme. La  basse est crasseuse, la guitare envoie des riffs rock/noisy bien saignants, sans oublier ces effets contagieux qui rappellent que B.R.M.C est toujours à la rescousse du bon shoegaze (In Like The Rose, Ha Ha High Babe) avec ses saturations garage et ses envolées planantes et acides (Shade Of Blue). La seule différence notoire avec leur précédent disque semble être que le trio œuvre désormais dans un côté plus expéditif, comme si les gars avaient un temps à ne pas dépasser. Donc on ne sort pas des sentiers battus et on s’enfile les pépites urgentes d’un Six Barrel Shotgun ou d’un US Government, puissants malgré tout.
Après le reste on connait…cette histoire de plagier les Stones ou Jesus & Mary Chain se révèlent soulantes et me passe au-dessus...B.R.M.C. n’est pas un groupe phare ou le nouvel étendard d’un revival shit du moment, mais plutôt un très bon relais, tout simplement.



mercredi 8 décembre 2010

// MOTORHEAD - Get Back In Line (Clip)

Lemmy n'aime pas les banques, Lemmy n'aime pas les vendeurs de bananes, Lemmy n'aime pas les casinos...

Lemmy aime bien les filles et le jack.



Mötorhead et son nouvel album !

jeudi 2 décembre 2010

// THE GUTTER TWINS - Saturnalia


Sorti le 4 mars 2008 sur Sub Pop

Mark Lanegan et Greg Dulli ont chacun leur style de voix ; l’une assez graveleuse et l’autre plus éclairée. Le mélange des genres est ici intéressant, dans ce Saturnalia qui est justement une réussite de la complémentarité de ces deux voix. 
Une rencontre audacieuse au service d’un rock pêchu teinté de blues, folk et de psychédélisme, qui nous fait voyager au travers des yeux d’un noctambule américain, comme le sont certainement les deux hommes. Le poil se dresse à multiple reprise sur la mélancolie magnifique que procure ce disque. Ca peut envoyer sec (Idle Hands) comme plus fantaisiste (The Body), et les arrangements rajoutées (cordes, claviers,…) ne peuvent qu’embellir l’ambiance mystique des morceaux (The Stations ; God’s Children…). On est même surpris du côté électro un peu à la Radiohead sur Each To Each. Véritable preuve de l’expérience acquise au fil des années et des collaborations pour ces deux gaillards.



mercredi 1 décembre 2010

// SKINNY PUPPY - Rabies


 Sorti le 21 novembre 1989 sur Nettwerk

Une sacrée prise de drogue. L’horreur et la souffrance claustrophobe fidèle au Puppy antérieur se retrouve injecté d’un groove cogneur et de guitares agressives bien dosées (Rodent ; Hexonxonx…(merci Jourgensen)). Le disque nous sort des pires bijoux dont l’un des plus beaux jamais écrit par le groupe : Worlock, où les nappes de synthés, le chant torturé et les samples de Charles Manson nous plongent en pleine folie du désespoir. Les diatribes extrémistes écrasant la « mauvaise idée de penser librement » en prennent pour leur gueule (Fascist Jock Itch ; Tin Omen…), donnant une allure plus engagée au groupe que par le passé, et une assurance plus mature. Rain et surtout Choralone joue l’atmosphère inquiétante surréaliste, où l’on croirait voir un monstre cybernétique errer dans les ravages d’une guerre de religion au XVIème siècle. Unique.

1989 année 0 de l’indus ? Du moins une période propice à des putains de crûs du circuit : The Mind Is A Terrible Thing To Taste de Ministry, Pretty Hate Machine de NIN, Haus Der Lüge d’Einstürzende Neubauten, Streetcleaner de Godflesh ou  Rabies de Skinny Puppy…