dimanche 28 octobre 2012

// Seven of Nine "Dead Tour 2012"



Halloween approche et comme chaque année les gosses viennent sonner à votre porte pour vous casser les burnes. Affublés d'un masque de Barbara Streisand, ces inconscients essayent de gratter tout vos euros.

Si cette année vous avez décidé de dire non , les Seven of Nine de Besançon amorcent un DEAD TOUR 2012 en compagnie de joyeux drilles (Vegg, Kayan, Therebentine). On vous invite sérieusement à passer les voir:

1 Nov -La Cantine De Belleville (Paris)

2 Nov -L’Ocrerie#1 (Auxerre)

3 Nov -L’Art-Ti-Cho (Grenoble)

De notre part, apportez leur un joli chrysanthème. 

Leur myspace

GG allin

// Rétrospective hardcore

Sélection du jour, Botch, pour un bottage de cul en règle.

jeudi 25 octobre 2012

// HAIL!HORNET - Disperse The Curse


Sorti le 1er août 2011 sur Relapse


Kylesa, Rwake, Baroness, Alabama Thunderpussy, Black Tusk, Mastodon… L’évangélique sud-est des Etats-Unis s’embrase et ses groupes écrasent leurs riffs sur ton crâne pour mieux l’enfoncer dans la poisse du bayou et du Jack Daniel’s. Hail!Hornet ne déroge pas à la règle : Ainsi tes oreilles puissent dégouliner de ce sludge/métal sudiste cradingue… Dégouliner, oui c’est bien ça ! Car même si ça trash lourd et qu’on apprécie l’appétit « Pantera-gruelique » du quator de Caroline du Nord, on aborde par moment le trop plein du stéréotype en son genre : gros son qui lessive, voix monstrueuse à la limite du risible, lourdeur doom à perdre l’auditeur en cours de route… Dommage que les excursions mystiques et tribales (début de Shoot The Pigs, chutes partielles de Blacked Out In Broad Daylight…) ne soient pas plus privilégiées.

Finalement Disperse The Curse, c’est un peu comme un gros rouge qui tâche ; appréciable à servir en soirée entre potes, mais pas un grand cru tout de même !

La Floche


mercredi 17 octobre 2012

// Premier EP pour Kabul Golf Club


 

On savait la scène belge stimulante, nouveau cas de figure avec Kabul Golf Club et leur 1er EP intitulé "Le bal du rat mort".  Ici, le disque est garnit d'influences bien digérées (Botch , Dilinger Escape Plan, Shellac...) et de sonorités taillées à la perceuse.
Si les groupes cités ne vous disent rien qui vaillent, nous pouvons toujours vous proposez d'aller passer votre carte verte de golf à Kaboul ou d'aller déjeuner avec David Pujadas... Vous serez malgré tout passer à côté d'un album prometteur doté d'une très bonne production.

GG Allin

// GANG GANG DANCE - Saint Dymphna


Sorti le 05 septembre 2008 sur The Social Registry


Si Gang Gang Dance laisse en concert la part belle aux improvisations séditieuses ; le rendu sur disque sonne tout aussi torride. Seulement là, c’est soigneusement préparé et orchestré de manière à faire sauter les fusibles d’un genre Arty trop accaparé ces dernières années par une chiée de groupes Anglo-Saxons pseudos-intellos-mégalos voulant démontrer un semblant d’intelligence musicale. On dira donc de ces Gang Gang Dance qu’ils taillent dans la musique expérimentale pour simplifier les choses, car ces new-yorkais sont tout bonnement inclassables : Accents de Japonisme dès le morceau d’ouverture Bebey, rythme endiablé et chant indomptable façon Yeah Yeah Yeahs sur First Communion tandis que Blue Nile mélange sans scrupule IDM et trip-hop moderne. Le cœur chavire sur les nappes de synthés agitées de Vacuum avant d’être saigner par le flow narquois du rappeur Tinchy Stryder sur Princes. Voilà que les codes sont détruits pour le domaine hip-hop qui s’aventure ici en terre hostile, et c’est tant mieux. La folie dansante avant-gardiste se poursuit jusqu’à Dust et on se dit que le voyage futuriste dans ce Saint Dymphna fût éprouvant, et tout simplement génial ! 

La Floche


mardi 16 octobre 2012

// THE FAINT - Fasciination


Sorti le 05 août 2008 sur Blank Wav


Bercés par le grunge, l’indie-rock et le death metal, The Faint sort en toute logique dès l’été 2008 un 5ème album… électro-rock ! Ouais bizarre j’en conviens, mais cette formation du Nebraska le revendique désormais : enflammer les dance-floors de discothèques. Et putain les salauds, ils développent avec ce Fasciination un bon exercice du style où l’on se retrouve en plein revival-électro dansant, catchy, obsédant, à grands renforts de synthés vintage et de vocalise trafiquée. Ici, pas besoin d’une consommation régulière de méthylènedioxyamphétamines pour partir en trip à l’écoute d’un son, on est plutôt abordé par une salve de tubes immédiats qu’on fait tourner pour le plaisir et celui des demoiselles qui nous entourent. Donc même si t’exploses la boule disco à coup de batte de baseball, laisse là faire son effet le temps du disque. 

La Floche


lundi 15 octobre 2012

// EAGLES OF DEATH METAL - Heart On


Sorti le 28 octobre 2008 sur Downtown


Après l’excellent Peace, Love & Death Metal, j’étais convaincu que les albums suivants étaient sans âmes et flirtaient avec le rock’n’roll radio FM, comme si je n’acceptais pas que le groupe ait acquis une réelle identité. Mais pourquoi s'acharner à voir le mal absolu là où c’est réussi ?! Le duo formé par Josh Homme avec son pote Jesse Hugues a dépassé depuis un bon moment le stade de la bonne farce accrochée aux basques des Queens Of The Stone Age, et son statut s’est synthétisé en groupe à part entière. La preuve en est ce Heart On plus mature, plus soigné et plus homogène que son prédécesseur Death By Sexy. L’ensemble se démarque du son garage des débuts pour une production fraîche et épurée où boogie et rock fifties se retrouvent sensuellement électrifiés (Anything ‘Cept The Truth,  Secret Plans…) et caressés d’un psychédélisme qui n’est pas sans rappeler du bon QOTSA (Cheap Thrills…). Jesse Hugues nous surprend même par son assurance sur Now I'm A Fool, petite ballade sucrée où le moustachu dévoile des sentiments plus maîtrisés.
Ne jamais s’arrêter aux aprioris je vous dis…

La Floche


dimanche 14 octobre 2012

// DÄLEK - Deadverse Massive Vol 1: Dälek Rarities 1999-2006


Sorti le 23 juillet 2007 sur Hydrahead


Ce disque que l’on pourrait décrire comme un ovni dans la discographie de Dälek se révèle néanmoins comme un indispensable. Compilation de versions rares et inédites, ce Deadverse Massive est quasiment à conseiller aux fans des musiques rock et électro tellement les paysages sonores crées par le beatmaker Oktopus sont aux frontières du bruitisme ambiant. Des nappes, des déflagrations, des samples triturés, passés et repassés en boucle feront effectivement jouir l’oreille d’un curieux qui a grandit au son des Young Gods et de My Bloody Valentine (Angst, Vague Recollection,…) mais au vu du flow percutant de MC Dälek (Megaton, Desolate Peasants, Maintain…) il faut que les adeptes du rap indépendant se rassurent ; ils ne seront pas laissés sur le carreau.

La Floche