Pendant que de sympathiques allumés comme Monsieur J ont de la boue jusqu’au cou au Sonisphere Festival devant le show de Mötorhead (entre autres), et que certains ont pénétré l’enceinte du Stade de France pour assister au nettoyage aztèq…Ah non c’était hier soir ça ahahah, je veux dire pour voir AC/DC en concert, l’occasion est bonne pour revenir sur 2 grands classiques de l’histoire du Rock’N’Roll, qui fêtent leur 30 ans de sortie en 2010:

Episode évidemment sombre de la carrière du groupe australien mais qui débouchera sur le plus mythique opus de leur parcours: Back In Black, un hommage à Scott et un faire-part idéal du décès de celui-ci.
Avec le rugissant Brian Johnson comme nouveau chanteur, Back In Black élève le groupe non pas au rang de stars, mais comme un véritable phénomène de société. La consécration mondiale. AC/DC devient une machine de guerre enrôlant des bataillons de fans par milliers.
Avec des tubes au son plus métallique et polissé que les précédentes productions, chaque chanson se révèle être en parfaite adéquation entre la puissance monstrueuse des riffs, la hargne vicelarde des paroles et le groove implacable propre à l’étiquette AC/DC.
D’emblée, Hell’s Bells sonne le glas pour un enchaînement d’uppercut planétaires et intergénérationnels: Shoot To Thrill ; Let Me Put My Love Into You ; Back In Black ; You Shook Me All Night Long…
Deuxième meilleure vente de tous les temps derrière Thriller de Michael Jackson.
Légendaire !

Alors sortez le Sir Edwards et faites exploser ne serait-ce que pour la chanson-titre Ace Of Spades, une dynamite heavy-rock boosté à 100 à l’heure par un rythme punk sur un son qui sent bon la vidange. Un hymne servie aussi bien dans les contests de skateboard que dans le bar du gros oncle Roy, à Vicksburg dans le Mississippi.
A chaque écoute la décharge est totale, féroce et fulgurante: We Are The Road Crew ; Fire Fire ; The Chase Is Better Than The Catch (l’apothéose)…
En tout cas faut pas oublier de s’en tenir à une chose essentielle: Mötorhead (comme AC/DC) c’est du Rock’ n’roll ! Et non pas du métal, du heavy-métal…Sinon Lemmy se fera un plaisir de vous casser la gueule.
A bon entendeur…
*Note: Pour ceux qui croiraient voir 3 coyotes en plein désert sur la pochette, il s’agit en fait des gars de Mötorhead dans une décharge au nord de Londres (Ah ca change la donne, nan ?!)