Ah Doppler… le genre de groupe qu’on affectionne ici! Trois petit gars qui bourlingue à droite et à gauche depuis 1998 dans un registre toujours très Noise (voir Math Rock) avec les structures complexes qui vont avec. Le groupe a toujours fait part en effet d’une grande dextérité sans jamais céder à la facilité. Cette fois ci, après le très bon « Si Nihil Alwid » sorti en 2004, Doppler revient à la charge avec « Songs to Defy »… album de 7 titres pour un total de 40 minutes.
Résultat: la claque… la même claque administrée à chaque concert du trio lyonnais d’où on ne sort jamais indemne. L’album démarre en effet sur les chapeaux de roue avec l’excellent « We Are Not Sick » et son intro samplée: « Sa va saturer, il faut que ça gueule… ». On rentre de suite dans le vif du sujet avec cette guitare tendue, biscornue (propre au groupe) et cette rythmique très enlevée.
Ca bastonne, ça chante furieusement… et ça se relâche un peu avec un passage qui nous rappellerait presque le père Santana (enfin surtout au sujet de la batterie)! Nerf à vif, le groupe joue avec nous avec cette guitare toujours hypnotique et qui transpire d’émotions sur un final épique ( »We Don’t Help« ). Le chant nous rappelle immédiatement les collègues de chez Basement ou Sleepers. Vient ensuite le tubesque et intense « My Third Life Minimum » où la puissante et précise batterie de Yann Coste fait bloc avec la guitare et la basse.
Ca bastonne, ça chante furieusement… et ça se relâche un peu avec un passage qui nous rappellerait presque le père Santana (enfin surtout au sujet de la batterie)! Nerf à vif, le groupe joue avec nous avec cette guitare toujours hypnotique et qui transpire d’émotions sur un final épique ( »We Don’t Help« ). Le chant nous rappelle immédiatement les collègues de chez Basement ou Sleepers. Vient ensuite le tubesque et intense « My Third Life Minimum » où la puissante et précise batterie de Yann Coste fait bloc avec la guitare et la basse.
En faites Doppler c’est tout ça: des moments grandioses (le préfinal de « 6 centimètres« ); des breaks déroutant et tout en saccade, des envolées héroïques ( »New Balls« ), de grosses décharges électriques et des relâchements comme sur le tapping de « 6 centimètres« … Vous l’aurez compris, Doppler nous délivre un album très riche et affirme encore un peu plus son style. A classer logiquement parmis les tout meilleurs groupe de « Frenchy Noise ».
Ben4.5/5
Genre: Noise made in france/Math Rock
A écouter: oui.
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