« La lame s’enfonce tendrement dans la chaire avant de venir buter sur l’os »,
C’est la sensation que procure ce chef d’œuvre de folie indus schizophrénique noir et malsain…Soit on ressort la lame, soit on la laisse par plaisir nous remuer la plaie. Âmes sensibles s’abstenir, le maître Reznor s’était échauffé avec le brutal « Broken« , mais « The Downward Spiral » vient nous extirper le cerveau par les narines.
L’aiguille de Mr Self-Destruct s’insère dans la veine et n’en ressort plus; tout retour sanguin est coupé depuis les poumons pour mieux faire éclater le cœur d’une folie rageuse de guitares incisives. Piggy n’emploie pas la force d’une explosion, mais nous emmène dans une ballade drum’n’bass lugubre et lancinante. Heresy nous montre clairement où Marilyn Manson a puiser l’essentiel de son inspiration; autant sur le plan des paroles que sur le plan son…
Le plan cul, lui, se laisse flairer sur le sulfureux Closer. Ruiner et I Do Not Want This emportent jusqu’à la transe et on ne peut que s‘incliner devant les suites d’univers sonores et bruitistes que nous assène Reznor. On est plongés en apnée dans une ambiance malsaine de haine torturée où la violence (Big Man With A Gun) alterne avec la douce contemplation (A Warm Place). Le rampant Reptile et son sample d’intro tiré du cultissime Massacre A La Tronçonneuse de Tobe Hooper martèle de manière incessante une rythmique purement industrielle à la manière d’un Ministry début 90’. Le sublime Hurt met fin à la descente aux enfers exprimée tout au long du voyage que propose cette album…Un joyau repris quelques années plus tard par le regretté Johnny Cash à la fin de son propre voyage.
The Downward Spiral n’est pas fait pour être agréable et demeure heureusement loin d’être accessible.
Pièce maîtresse de la discographie de Nine Inch Nails et œuvre indus incomparable.
C’est la sensation que procure ce chef d’œuvre de folie indus schizophrénique noir et malsain…Soit on ressort la lame, soit on la laisse par plaisir nous remuer la plaie. Âmes sensibles s’abstenir, le maître Reznor s’était échauffé avec le brutal « Broken« , mais « The Downward Spiral » vient nous extirper le cerveau par les narines.
L’aiguille de Mr Self-Destruct s’insère dans la veine et n’en ressort plus; tout retour sanguin est coupé depuis les poumons pour mieux faire éclater le cœur d’une folie rageuse de guitares incisives. Piggy n’emploie pas la force d’une explosion, mais nous emmène dans une ballade drum’n’bass lugubre et lancinante. Heresy nous montre clairement où Marilyn Manson a puiser l’essentiel de son inspiration; autant sur le plan des paroles que sur le plan son…
Le plan cul, lui, se laisse flairer sur le sulfureux Closer. Ruiner et I Do Not Want This emportent jusqu’à la transe et on ne peut que s‘incliner devant les suites d’univers sonores et bruitistes que nous assène Reznor. On est plongés en apnée dans une ambiance malsaine de haine torturée où la violence (Big Man With A Gun) alterne avec la douce contemplation (A Warm Place). Le rampant Reptile et son sample d’intro tiré du cultissime Massacre A La Tronçonneuse de Tobe Hooper martèle de manière incessante une rythmique purement industrielle à la manière d’un Ministry début 90’. Le sublime Hurt met fin à la descente aux enfers exprimée tout au long du voyage que propose cette album…Un joyau repris quelques années plus tard par le regretté Johnny Cash à la fin de son propre voyage.
The Downward Spiral n’est pas fait pour être agréable et demeure heureusement loin d’être accessible.
Pièce maîtresse de la discographie de Nine Inch Nails et œuvre indus incomparable.
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