Sortie le 22 septembre 1992, Broken arrive à un moment où Trent Reznor, cerveau créateur et torturé de Nine Inch Nails, est en proie à de lourdes tensions avec son label TVT Records. Après un premier album sortie en 1989, le frontman souffre en effet des pressions de la part d’une industrie du disque profondément pourrie par le système du showbiz et du marketing, dont la couleur du « Dieu $ » n’est que l’unique motivation.
C’est donc sans donner d’informations à son label, que Reznor entreprend d’enregistrer de nouvelles chansons, par lui-même, de manière « underground ».
Et le résultat obtenu sort sous forme d’un E.P. ; 8 chansons, pour prêt d’une demi-heure d’écoute, où l’essentiel est là :
Beats et samples industriels fracassants, guitares aiguisées et tranchantes délivrant une puissance phénoménale (« Wish » ; « Last ») et envoyant même lorgner vers le Punk avec des refrains accrocheurs (« Gave Up »), ambiance pesante et menaçante à l’aide de courtes plages instrumentales (« Pinion » ; « Help Me I’m In Hell ») qui permettent de calmer la fureur sonore tout en maintenant l’auditeur en apnée.
Reznor crache sa haine contre les dirigeants de TVT, avec pour preuve « Happiness In Slavery » dont le titre est sans équivoque.
La fin du disque met en avant 2 pistes qui sont loin d’affaiblir la fureur de ce brûlot Metal-Indus : il y a d’abord cette reprise d’Adam Ant « (You’re So) Physical », d’une efficacité phénoménale et « Suck » avec ce groove du jeu basse-batterie sur les couplets et l’explosion de rage sur les refrains.
Broken présente donc déjà de sérieux atouts qui contraste avec la techno-pop glacée du précédent opus Pretty Hate Machine sortie 3 ans plus tôt, mais qui prépare le terrain en vue de l’arrivée du cultissime Downward Spiral.
Et le résultat obtenu sort sous forme d’un E.P. ; 8 chansons, pour prêt d’une demi-heure d’écoute, où l’essentiel est là :
Beats et samples industriels fracassants, guitares aiguisées et tranchantes délivrant une puissance phénoménale (« Wish » ; « Last ») et envoyant même lorgner vers le Punk avec des refrains accrocheurs (« Gave Up »), ambiance pesante et menaçante à l’aide de courtes plages instrumentales (« Pinion » ; « Help Me I’m In Hell ») qui permettent de calmer la fureur sonore tout en maintenant l’auditeur en apnée.
Reznor crache sa haine contre les dirigeants de TVT, avec pour preuve « Happiness In Slavery » dont le titre est sans équivoque.
La fin du disque met en avant 2 pistes qui sont loin d’affaiblir la fureur de ce brûlot Metal-Indus : il y a d’abord cette reprise d’Adam Ant « (You’re So) Physical », d’une efficacité phénoménale et « Suck » avec ce groove du jeu basse-batterie sur les couplets et l’explosion de rage sur les refrains.
Broken présente donc déjà de sérieux atouts qui contraste avec la techno-pop glacée du précédent opus Pretty Hate Machine sortie 3 ans plus tôt, mais qui prépare le terrain en vue de l’arrivée du cultissime Downward Spiral.
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