Sorti en 1993 sur Thirsty Ear
C’est une musique expérimentale plus pop et aux structures moins complexes, qu’Einstürzende Neubauten cherche dorénavant à construire plutôt qu’à déconstruire (une évolution de parcours quasi-similaire à celle de Sonic Youth…). Les sidérurgistes berlinois cherchent en effet à calmer le jeu, 4 ans après l’apogée d’Haus Der Lüge, sans avoir stoppé l’usage de sonorités concrètes forgeant le caractère industriel de leur musique.
Le charismatique Blixa Bargeld et sa bande entre dans l’ère des années 90 avec un son proche de Nine Inch Nails, comme l’attestent Die Interimsliebenden (qu’on peut rapprocher avec The Only Time de l’album Pretty Hate Machine ou The Big Come Down de The Fragile) et 12305(te) Nacht (qui aurait pu trouver sa place sur le Year Zero de Reznor).
Une empreinte de légèreté nous berce à travers Zebulon et Blume, en duo avec l’australienne Anita Lane dont la voix chantée-parlée se marie discrètement à celle de Bargeld, appuyée par des arpèges d’harmoniques subtiles.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire