Sorti en 1980 chez Virgin Records
Comme pour capter l’attention, un signal électro nous introduit à Requiem ; première chanson de cet album éponyme ouvrant l’ère Killing Joke, groupe des plus influents en matière de post-punk, new-wave, gothic et indus (demandez-voir à Gang Of Four, Nirvana, Korn, Ministry, Steve Albini…). Le caractère chaotique de ce disque en noir et blanc assure la succession d’un Joy Division dont la colère froide serait plus libérée, plus visionnaire, motivée par la révolte politique et les forces occultes chères à Jaz Coleman. Celui-ci dévoile d’ailleurs un chant possédé, colérique mais aussi élancé, accompagné dans sa folie par la guitare tranchante de Geordie Walker (Requiem ; The Wait…), la basse dub-rock de Youth (Tomorrow’s World ; Bloodsport…) et la batterie martiale de Paul Ferguson (Wardance ; Primitive…) qui décrira alors Killing Joke comme « The sound of the earth vomiting ». Poétique.
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