Sorti en autoprod en 2012
"Only way to feel the noise is when it's good and loud"
Formé en 2006 à Nancy, les doux chrétiens de Pussy Destroyers se revendiquent du "Dirty Rock". Autant dire que la couleur est annoncée avant même d'appuyer sur play ( ne serait-ce que le nom ) : au lieu d'aller lécher les pieds d'un Coverdale on va plutôt rejoindre la loge enfumée de Lemmy et faire parler la poudre.
Et comme le rock qui sent le foutre on adore tous ça, surtout quand il est plein d'humour, on se retrouve vite à appuyer sur le bouton... Et retentit soudain une voix qui semble agresser les enceintes quel que soit le volume qu'on ait réglé au préalable pour ne pas se faire défoncer (ou si...) : "They are Dirty Bastards, They are Pussy Destroyers, You're In Fuckin' Hell Now".
Pas plus de sommation, la guerre est aussitôt déclarée. Un riff Stoner/Speed déboule, rapidement rejoint par une double primaire et assassine et une wah nerveuse. Une fois la charge donnée, c'est autour du chant d'entrer dans la mélée, tonitruant, rauque et puissant. Les troupes d'élites peuvent se targuer d'être couvertes par une production en béton armée qui fait la part belle aux trois instruments ainsi qu'aux petits arrangements disséminés à droite à gauche : il n'y aura pas de prisonniers.
Parcontre, du riff, il va y en avoir, et à la pelle. Prendre Pussy Destroyers pour l'un de ces vulgaires tribute band à Motörhead et consorts qui pullulent à l'heure actuelle serait une grossière erreur. Certes l'ombre du bombardier plane constamment sur cet album, mais il s'élève au dessus de la masse grâce à l'inspiration de ses musiciens et à l'efficacité de leurs compos. Il s'avère parfois irrésistible de faire le Guitar Hero dès l'intro en mimant un riff. On pense à Pantera, Black Sabbath (Bad Boys Wear Black et ses airs d'Hole In The Sky) et globalement à tout ceux qui étaient capable de nous hanter des journées entières avec seulement quelques accords de guitares bien placés. Une guitare qui n'avance pas seule puisqu'elle est épaulée par une batterie martiale qui tape là où on veux qu'elle tape, no bullshit, et une basse qui vient alourdir le tout en se permettant des petits trucs bien sentis.. Elle peux ainsi se permettre, histoire d'ajouter de la saveur au bourrinisme, de réaliser un vrai petit travail d'orfèvres avec des petits overdubs et lead whawhatants discrets qui se cachent par-ci par-là mais qui se révèlent être une composante essentielle de la musique du groupe. (Look I Am Here)
L'album alterne parfaitement les morceaux façon blues boueux, lent et enfumés (Slave), rocks groovys (House Of Rock) et monstruosités Heavy speed (Fast Machine) et tient l'auditeur en haleine du début à la fin avec des refrains assez fédérateurs et des textes assez cons pour que l'efficacité soit immédiate et indéniable sans jamais tomber dans la grosse facilité : les riffs sont là, et le tout est taillé pour le live! (je suis bien placé pour le savoir, ça décoiffe!)
Pussy Destroyers est un bel hommage passionné et furieux au rock à riff mené de main de maître par ses trois musiciens qui arrivent malgré tout à se détacher de leurs idôles pour produire LEUR son avec style.
Un album à écouter sans modération... sauf si vous êtes plus amateurs de musiques intellectuelles que de rock à bière.
Enjoy!
Formé en 2006 à Nancy, les doux chrétiens de Pussy Destroyers se revendiquent du "Dirty Rock". Autant dire que la couleur est annoncée avant même d'appuyer sur play ( ne serait-ce que le nom ) : au lieu d'aller lécher les pieds d'un Coverdale on va plutôt rejoindre la loge enfumée de Lemmy et faire parler la poudre.
Et comme le rock qui sent le foutre on adore tous ça, surtout quand il est plein d'humour, on se retrouve vite à appuyer sur le bouton... Et retentit soudain une voix qui semble agresser les enceintes quel que soit le volume qu'on ait réglé au préalable pour ne pas se faire défoncer (ou si...) : "They are Dirty Bastards, They are Pussy Destroyers, You're In Fuckin' Hell Now".
Pas plus de sommation, la guerre est aussitôt déclarée. Un riff Stoner/Speed déboule, rapidement rejoint par une double primaire et assassine et une wah nerveuse. Une fois la charge donnée, c'est autour du chant d'entrer dans la mélée, tonitruant, rauque et puissant. Les troupes d'élites peuvent se targuer d'être couvertes par une production en béton armée qui fait la part belle aux trois instruments ainsi qu'aux petits arrangements disséminés à droite à gauche : il n'y aura pas de prisonniers.
Parcontre, du riff, il va y en avoir, et à la pelle. Prendre Pussy Destroyers pour l'un de ces vulgaires tribute band à Motörhead et consorts qui pullulent à l'heure actuelle serait une grossière erreur. Certes l'ombre du bombardier plane constamment sur cet album, mais il s'élève au dessus de la masse grâce à l'inspiration de ses musiciens et à l'efficacité de leurs compos. Il s'avère parfois irrésistible de faire le Guitar Hero dès l'intro en mimant un riff. On pense à Pantera, Black Sabbath (Bad Boys Wear Black et ses airs d'Hole In The Sky) et globalement à tout ceux qui étaient capable de nous hanter des journées entières avec seulement quelques accords de guitares bien placés. Une guitare qui n'avance pas seule puisqu'elle est épaulée par une batterie martiale qui tape là où on veux qu'elle tape, no bullshit, et une basse qui vient alourdir le tout en se permettant des petits trucs bien sentis.. Elle peux ainsi se permettre, histoire d'ajouter de la saveur au bourrinisme, de réaliser un vrai petit travail d'orfèvres avec des petits overdubs et lead whawhatants discrets qui se cachent par-ci par-là mais qui se révèlent être une composante essentielle de la musique du groupe. (Look I Am Here)
L'album alterne parfaitement les morceaux façon blues boueux, lent et enfumés (Slave), rocks groovys (House Of Rock) et monstruosités Heavy speed (Fast Machine) et tient l'auditeur en haleine du début à la fin avec des refrains assez fédérateurs et des textes assez cons pour que l'efficacité soit immédiate et indéniable sans jamais tomber dans la grosse facilité : les riffs sont là, et le tout est taillé pour le live! (je suis bien placé pour le savoir, ça décoiffe!)
Pussy Destroyers est un bel hommage passionné et furieux au rock à riff mené de main de maître par ses trois musiciens qui arrivent malgré tout à se détacher de leurs idôles pour produire LEUR son avec style.
Un album à écouter sans modération... sauf si vous êtes plus amateurs de musiques intellectuelles que de rock à bière.
Enjoy!
L'album en streaming: http://pussydestroyers.bandcamp.com/album/pussy-destroyers
Elie
Quel doux nom de groupe !
RépondreSupprimerPussy Destroyers sur Viol Auditif
RépondreSupprimerC'est vrai que ça sonne très sodomie tout ça !
Mais que fait le gouvernement?
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