Sorti le 1er août 2011 sur Relapse
Kylesa,
Rwake, Baroness, Alabama Thunderpussy, Black Tusk, Mastodon… L’évangélique sud-est
des Etats-Unis s’embrase et ses groupes écrasent leurs riffs sur ton crâne pour
mieux l’enfoncer dans la poisse du bayou et du Jack Daniel’s. Hail!Hornet ne
déroge pas à la règle : Ainsi tes oreilles puissent dégouliner de ce sludge/métal
sudiste cradingue… Dégouliner, oui c’est bien ça ! Car même si ça trash
lourd et qu’on apprécie l’appétit « Pantera-gruelique » du quator de
Caroline du Nord, on aborde par moment le trop plein du stéréotype en son genre : gros son qui lessive, voix monstrueuse à la limite du risible, lourdeur
doom à perdre l’auditeur en cours de route… Dommage que les excursions
mystiques et tribales (début de Shoot The
Pigs, chutes partielles de Blacked
Out In Broad Daylight…) ne soient pas plus privilégiées.
Finalement Disperse
The Curse, c’est un peu comme un gros rouge qui tâche ; appréciable à
servir en soirée entre potes, mais pas un grand cru tout de même !
La Floche
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