Vos gueules les mouettes ! Un peu de pub pour les
potes !
Tout d’abord BUCK
– «…and I’m here to fuck! » –
qui débarque de Commercy, en Meuse (si vous êtes tricard, vous pouvez vous
planquer là-bas).
Ces garnements ne sont pas là pour vous enfoncer des madeleines
dans le cul, mais plutôt vous foutre une sonnée bien stoner, bien rock’n’roll,
bien méchante quoi ! Ca sent l’huile de vidange et le désert US. En vrac
on pense à Motörhead, Down, Zeke ou Pantera pour les dynamites que sont Everything Dies ; Pogography ; Dream Maker… On mentionne avec
honneur la somptueuse ballade instru Rise
qui nous rappelle ces perles que les mythiques Kyuss glissaient dans ses albums
(Capsized ; Space Cadet). Seul point noir au tableau qui est aujourd’hui effacé :
le chant. Les lignes sont bien trouvées, le potentiel est là mais pourquoi trop
forcer la chose, pourquoi faire son crooner du bayou quand on grandit dans les
champs du nord-est de la France. A quoi bon s’égosiller en gros baryton au cœur
de pierre abîmé par la vie sur Scream
Again alors que le morceau composé est initialement très bon… Bref, le
chanteur s’étant cassé, BUCK passe de 5 membres à 4 et les vocalises sont
désormais reprises par un des guitaristes. Et au vu des récentes prestations
scéniques du gang, le perfectionnement est en route...
Ensuite les Vésuliens
de THE F-MONSTERS qui viennent récemment de sortir Soulseller.
Le Power-Punk du trio a toujours su faire mouche en concert ;
efficacité, tempo rapide, chants morveux, mélodies pop… Mais cet EP 5 titres
enregistré et produit à l’Indie Ear Studio (Montbéliard) par Mathieu Kabi
(également membre des Rebel Assholes) conforte tous les attraits du groupe en un
putain de son. Espérons que le trio puisse enfin avec ce disque commencer à se
faire une petite place au milieu des influences régionales qui l’ont nourrie
(Flying Donuts, Hellbats, The Irradiates…), d’autant que les pépites bien
puissantes que sont Helldriver, Turn Over, Comin’Back et Devil’s Ride mérite
une bonne attention. C’est direct et sans fioritures comme un bon Nofx ou
Rancid, avec des riffs jouissifs pour rouler sa mécanique ou se taper des
gamelles en skate. Les voix agressives s’alternent habilement, puis se
superposent entre les trois membres sur des bonnes envolées (refrains de Comin’Back). Au final, l’instrumentale Open Out The Throttle, Here’s The Monster
clôture impeccablement cette petite preuve de réussite qu’est ce Soulseller.
N’hésitez pas à tendre l'oreille sur leur zik et à les contacter pour obtenir leur galette:
La Floche
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