dimanche 26 décembre 2010

// LEMMY - 49% Motherfuker, 51% Son of a bitch


 Sorti le 2 décembre 2010, 
réalisé par Gregg Olivier et Wes Orshoski


 Ca y est, ce putain de documentaire est sorti et s'annonce déjà comme un indispensable pour tout bon fan de Motörhead. "Lemmy - 49 % Motherfucker , 51 % Son of Bitch"
Constat rapide, Lemmy est bien fidèle à lui même avec ses verrues, son chapeau et surtout sa voix semblable à un moteur de V8. Souvent incompréhensible pour les non anglophones (même  les ENGLISH sont obligés de le sous-titrés quand il parle, véridique) son régime JACK DANIEL plus MARLBORO ne trompe personne.
Quand il ne boit pas un verre au bar mythique Rainbow entre des tournées, Lemmy joue aux jeux vidéos avec son fils (!) ou fait la cuisine... ça casse le mythe, mais c'est pourtant la grande sincérité du personnage qui crève l'écran. Lemmy ne joue pas à un rôle, il reste fidèle à son éthique depuis des années. Il aurait pu être le pompiste de son bled paumé au Royaume-Uni mais fait ce qu'il sait faire : jouer du rock n'roll dans des groupes cultes. The Rocking Vickers, Hawkwind (où on l'a viré parce qu'il prenait du speed),  et depuis longtemps maintenant Motörhead. On peut donc le voir tranquillos en train de faire ses "courses" en plein 'frisco à Amoeba Music... Comme un putain de quidam quelque-conque  alors que la gérante du magasin ne peut s'empêcher de lui offrir son propre coffret blanc des Beatles. "Pour la bonne cause du rock n'roll", dixit la dame.
En outre, il aime déblatérer sur ses sujets favoris autour d'un verre en compagnie de types louches. On le voit donc parler plus amplement des femmes (Lemmy ne l'a jamais caché, il joue pour la chatte), de sa passion pour l'imagerie militaire (il possède une impressionnante collection de couteaux) mais aussi des Beatles, Hendrix, Elvis, Little Richards (beaucoup). Tous ces groupes ou figure de proue qu'il n'a jamais caché admirer... Bref que du gros mais surtout ... ne lui balancez pas le sujet des Stones: "On disait souvent que c'était les Rolling Stones les durs et les Beatles les tapettes. Alors que les Stones venaient de Londres et les Beatles de Liverpool. C'était les Beatles les vrais durs... Putain... Liverpool?!"
Toutes ces anecdotes qui me font apprécier Motörhead, Lemmy et son fucking Rock'n'roll...
En bref un dvd monstrueux pour tout bon fan qui se respecte, 2 heures d'interventions avec la crème de la crème. Une liste longue comme un bras qui l'admire et qui en ont toujours une bonne à raconter sur le personnage (ses potes Dave Grohl, Henry Rollins,Slash, les Metallica...). Sur ce, je laisserai donc un fan aperçu dans le dvd pour conclure:
"si on balançait une bombe atomique sur le monde, les seuls survivants seraient  probablement Lemmy et des cafards. Rien d'autres" THANKS 
NOTE: apparemment la formule s'appliquerait aussi à Keith Richards. Tant pis.



Monsieur J

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