Sorti le 14 avril 2004 sur Temporary Residence Limited
« Mono : le post-rock pour les nuls » ai-je entendu quelque part et c’est bien ça !
Pour commencer, rien que le nom de l’album donne dans le cliché pur et dur : « …cloud…sky…sun... ». Ca leur permettra peut-être de jouer à 19h50 chez Evelyne Dhéliat...
Niveau morceaux, c’est toujours le même schéma : La beauté des passages contemplatifs qui montent en puissance, superposant les unes sur les autres 42 nappes de guitares aussi résonnantes que l’agonie d’une baleine échoué sur une plage d’Okinawa, et là : PAF ! Déflagration bruitiste apocalyptique à 18min52 de la chanson, où c’est l’engloutissement du monde, le soleil se crache sur terre, les grandes profondeurs glaciales et crépusculaires explosent ; C’est la disparition accélérée de la race humaine.
Nan, sérieux ; C’est juste la bonne vieille recette à tonton Godspeed et tata Mogwai. Chaque ingrédient que je viens de caricaturer est là, tout comme le talent et la sincérité de ces japonais qui font ici de très beaux morceaux. C’est appréciable et ça s’écoute franchement bien, mais restons lucide : le classicisme est de rigueur.
Enregistré par Sieur Steve Albini.
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